• Pour la carte de France des paysages de Canelle.......
    Les jours se suivent et ne se ressemblent pas! Après la grisaille de dimanche, lundi était un jour radieux, un de ces jours où la lumière semble venir de partout, un jour de grand ciel bleu, de soleil, de mistral, et en plus, il faisait assez bon! Je suis donc partie me promener, même qu'avec le vent, j'étais toute espéloufide*!
    Eygalières est un ravissant petit village accroché à son piton rocheux. Son histoire commence avec l'arrivée des romains qui captent les eaux de ses sources pour les conduire par un aqueduc vers Arles, et lui donnent son nom "Aqualeria", la ramasseuse d'eau.
    Au 12ème siècle, Eygalières est donné par le comte de Provence aux abbesses de l'abbaye de Mollégès. Elles revendent le fief en 1409 à Jean de Louvet, ministre de Charles VII. Par le jeu des successions, Eygalières revient à la famille des Guise-Lorraine. En 1660, Henri de Guise vend les terres aux habitants du village qui symboliseront leur indépendance en édifiant une horloge communale.
    A la Révolution, les cloches des chapelles seront envoyées à Tarascon où elles seront fondues pour en faire des balles pour les armées de la Révolution.
    Eygalières est maintenant squattée par des artistes comme Michel Drucker par exemple ou Charles Aznavour......
    Je vous emmène à sa découverte. Les vieilles maisons d'abord.....






     La tour de l'horloge....


    Les paysages......




    Les amandiers près de la chapelle St Sixte......
    Difficile à croire que ces squelettes décharnés puissent, d'ici un mois tout au plus, crouler sous les fleurs. Et pourtant......

    Dans un prochain article, je vous parlerai des chapelles et de l'église.
    *espéloufide : féminin de espéloufi : ébouriffé, décoiffé


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  • Ce matin, je me suis levée de bonne heure et j'en ai profité pour aller me balader près de l'étang de Berre. Le soleil était en train de se lever.... 





    Le port d'Istres dans la lumière du matin d'hiver.....

    Istres vue de la colline......

    Puis je me suis un peu promenée dans la colline de safre (roche tendre, poreuse et friable) ....

    J'y ai rencontré un monstre.....
    J'ai flâné dans la pinède.....


    Le sol était gelé et glissant.....
    Une belle vue sur l'étang de Berre.....


     Une belle matinée, il faisait - 2° lorsque j'ai pris ces photos, mais les températures sont montées jusqu'à 9° dans l'après-midi, avec du mistral glacial!






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  • Je vous propose un petit tour dans le village de Venelles le Haut, pas très loin d'Aix-en-Provence, au-dessus du village nouveau qui n' a aucun intérêt! Une vue magnifique et de vieilles maisons, une église et c'est tout, c'est tout petit!
    Un peu d'Histoire pour commencer : Venelles a été créée par la civilisation celto-ligure des Salyens au 4ème siècle avant notre ère. Devenue camp romain en 15 avant JC, assiégée et dévastée par les Lombards en 574, puis par les Sarrasins au 11ème siècle, il faudra attendre le 15ème siècle pour que les terres, exploitées en vignes et en jardins, soient de nouveau habitées.
    Au 16ème siècle, elle se peuple d'agriculteurs qui aménagent les pentes du village en bancaoùs pour préserver le sol du ravinement des eaux. On obtient ainsi de bonnes récoltes de blé, ainsi que des oliviers, des vignes et des amandiers.
    La commune compte 7 maisons en 1549 et 124 en 1765. Le chemin d'Aix ne passant pas par le centre du village mais en contrebas, le village se déplace vers le bas petit à petit.
    Aujourd'hui, Venelles le Haut, est devenu un lieu privilégié dont seules les manifestations culturelles parviennent à troubler la sérénité.

    Les vieilles maisons.....
    L'école, avec les 2 entrées, une pour les filles, une pour les garçons.....
    Le vieux moulin.....
    Et une vue magnifique sur les alentours!












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  • Un apié, ou mur à abeilles, (brusc en provençal) était un muret en pierre sèche dans lequel des niches, destinées à recevoir les abeilles, étaient aménagées.
    Les niches recevaient les ruches, souvent en bois ou en écorce de chêne-liège.
    Le muret recevant ces ruches était placé à l'abri du mistral, souvent dans un verger ou dans un bois.
    Pour plus de détails sur les apiés, voir le très beau blog de Nadine, dans le Var.
    C'est dans un bois que se trouve l'apié de Cornillon-Confoux, il aurait été construit à la fin du 18ème siècle.




    Admirez au passage l'agencement des pierres qui tiennent sans ciment d'aucune sorte, c'est le propre des pierres sèches!


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  • La chapelle St Vincent, près du cimetière date du 11ème siècle. Cette chapelle romane a été construite par les moines de Montmajour, à côté d'une nécropole salyenne du 1er siècle avant J.C

    Elle intègre 2 pierres de réemploi gravées, provenant de tombes gallo-romaines :

    Un petit coup d'oeil à l'intérieur, à travers la grille..... Ce n'est pas évident! La voûte a été recouverte d'une peinture au 19ème siècle, partiellement disparue....







    La nécropole salyenne avec plusieurs sarcophages.....




    Et une tombe sous en-feu, qui date du haut Moyen-Âge.....
    Il nous reste maintenant à découvrir les apiers......


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